Dans la lignée de Chet ATKINS et de Jerry REED, Jérôme MALAVAL nous transporte, avec cet album instrumental, en plein cœur de Nashville. Du western-swing aux influences irlandaises en passant par le standard de jazz, cet adepte de la guitare à cordes nylon nous fait partager, seul ou avec une rythmique, la musique qu'il aime, avec honnêteté et sincérité. Malgré l'absence regrettable de composition, Jérôme sait susciter l'intérêt avec de très belles versions comme "When you wish upon a star", où il fait preuve d'un réel talent d'arrangeur, et "Jerry's Breakdown" où le virtuose se révèle être un as du fingerpicking. Souhaitons qu'avec cet album, Jérôme MALAVAL fasse partie des nouvelles figures de la guitare country d'aujourd'hui. LC

   Ce n'es pas très fréquent de croiser sur son chemin du CD de Country Music instrumentale… Et c'est encore moins fréquent quand ce CD est un petit bijou de qualité… Et qu'en prime, le créateur de tout ça est un français! Pour ne rien vous cacher, Jérôme MALAVAL fait partie du club très sélectif de ceux pour lesquels avoir du "jus de guitare" dans les veines est un état naturel. Il est certainement né avec une guitare dans les mains
A l'instar de ses idoles, Chet ATKINS et Jerry REED, il pratique un picking d'une pureté et d'une virtuosité difficiles à égaler…
    Pour la petite histoire, l'homme est allé à NASHVILLE en 1995 et a demandé à Jim NICHOLS, autre grand de la guitare, de lui donner quelques leçons. Jim l'a écouté attentivement et lui a déclaré :"Je ne peux rien faire pour vous, ni rien vous apprendre…Il faut aller voir Chet ATKINS!"
    Ce qu'ils ont fait, permettant à Jérôme de jouer pour le "Chef". C'est à la suite de cette rencontre que l'idée de faire un album a vu le jour. Tommy EMMANUEL (qui a enregistré en duo avec Chet ATKINS) et Jim NICHOLS se sont associés à Jérôme MALAVAL pour graver, en Allemagne, ce véritable joyau instrumental.
    Ca vous donne une petite idée du niveau de ce premier CD…14 titres à découvrir, dont certains classiques que Jérôme a su ré-oxygéner avec des arrangements personnels.
   "Il se pourrait bien que ce soit Jérôme qui me donne quelques leçons un jour", a dit Jim NICHOLS…

   When you talk about a "French guitarist," you don’t immediately think of Nashville’s Chet Atkins or Jerry Reed. But Jerome Malaval, an accomplished guitarist who has mastered the intricate fingerpicking style of those American greats, is clearly a disciple of the Tennessee titan of the frets.
    "I'm not from a musical family," says Malaval, with an unmistakable country twang in bis unusual accent. One of my brothers bought a recording of Chet Atkins and I was stricken by the way he played the guitar. I thought. that’s what I want to do.”
    “It's always challenging to do it as good as he did,” said Malaval of the unique sound created by Atkins. “Then you want to add something of yourself, something different."
    Someone who is almost as strong">an influence on Malaval is Pacifica’s own Jim Nichols, one of the top Chet Atkins-style guitarists anywhere. In fact, it was through Jim that Jerome was able to actually meet the master in Nashville once.
    “We met in Nashville.” says Jerome of Jim. “I was stricken with how great he was. I begged for a lesson.” Through      Jim’s friendship with Chet Atkins. the French guitarist was once granted a coveted audience with Atkins.
    Jim’s wife, Morning. says that Jerome knew of them for a year before actually asking for that lesson.
    “I said, you’re too good for a lesson,” says Jim of the Frenchman. We became pals.”
    That was back in 1995. The friends have seen each other regularly at various French guitar festivals, not to mention the annual trek to Nashville for a prestigious Chet Atkins competition and festival.
    “I m not sure I have the answer,” says Jerome about what makes Atkins such an inspiration. “Chet had a special sense of melody. It was a whole wall of music.”
    Jim Nichols, whose virtuoso fingerpicking style is well-known to Pacifica audiences, says “Chet was unique in that he played quite a few different styles. He was an innovator and appealed to a wide range of people. His influence is everywhere, even with people who are not aware of it.”
    That influence will be evident on the Sanchez Concert Hall stage this Saturday night, July 19. as Jerome Malaval, joined by Jim Nichols. perform in concert as part of the Pacifica Performances Guitar Series, a special schedule of guitar concerts selected by Morning Nichols under the Pacifica Performances umbrella. This is the second year for the popular Guitar Series and several more special concerts are planned.
    I’m a little more country.” says Jerome of his own style. “And Jim brings that jazzy dimension. People have said there is fire when I play and it comes from the guts.
    Jim says the great Chet Atkins, upon hearing Malaval play once. said the French guitarist “played like he was double-parked.”
    “I wouldn’t imagine having Jim Nichols on stage with me and not having him play,” says Jerome.
    “Well, it’s really his concert.” says Jim. In fact, both men are extremely talented guitarists.
    For some truly splendid fingerpicking guitar stylings of classic Chet Atkins and Jerry Reed music, along with versions of ‘Over the Rainbow” and a few other surprises, plan to attend Saturday's concert at 7:30 p.m. in the Sanchez Concert Hall, 1220 Linda Mar Blvd. Malaval’s CD, “Jump On It!” is a terrific addition to any guitar lovers collection.

By Chris Hunter
 EDITOR AND PUBLISHER

   JEROME MALAVAL. Jerome’s love of guitar began when, as a child, he first discovered the music of Chet Atkins in his homeland in southern France. His repertoire includes wondrous renditions of Atkins and Jerry Reed. His dexterity and speed on the instrument are dazzling. After performing in Nashville, his U.S. tour brings him to Pacifica, where Jim Nichols will sit in on a few songs.

   Samedi 22 janvier, à 20H30, à la salle polyvalente, amateurs de guitare, vous êtes tous invités pour une soirée musicale en compagnie de Jérôme Malaval. Comme en janvier 2004, c'est un rassemblement réunissant une quarantaine de guitaristes, arrivés des 4 coins de France. Chaque année, ils se retrouvent en différentes régions de notre pays (Alsace, Toulouse, Issoudun...), pour échanger des points de vues, pour faire plus ample connaissance et bien sûr, pour partager une passion commune pour la guitare. C'est aussi un hommage rendu à un grand des leurs: Marcel Dadi, guitariste émérite, qui des années durant, leur a transmis son amour pour l'instrument à cordes à travers ses tablatures caractéristiques. A Notre Dame de Bellecombe, comme l'an dernier, c'est Jean-Pierre Rouvier, un fidèle du groupe, qui est à l'origine de ce rassemblement et qui sera tout heureux de vous recevoir, à la salle polyvalente dans quelques jours, pour un agréable moment musical. (entrée gratuite).

   C'est la deuxième édition de "Guitare en montagne", qui se déroulait à la salle polyvalente. Organisée à l'initiative de Jean-Pierre Rouvier, elle rassemble cette année plus de 40 adeptes, passionnés de guitare, instrumentistes ou simplement admiratifs.
   Devant une salle comble, les guitaristes évoluent, se relaient, s'accompagnent, mais Jérôme Malaval était la vedette de la soirée. Habitant Lyon depuis quelques décennies, il se met à la guitare, comme beaucoup de gens, admiratif de Marcel Dadi, puis de certains américains comme Chet Atkins.
   A 30 ans, il part pour les EU afin d'approcher quelques guitaristes de talent. De concert en festivals, de la scène au CD, Jérôme se produit en France mais aussi à l'étranger (EU, Allemagne...), accompagné, entre autres par Lilian Palomas, son bassiste, Patrick Argentier et Marco Bonnefoy, guitaristes eux mêmes. "Guitare en montagne 2005" fait partie de ces rassemblements que Jérôme et ses amis organisent plusieurs fois par an. Son style: il est un synthèse de plusieurs familles: du country, du jazz et aussi de la variété, le tout à travers ses plus grands succés: Blue Angel, Struttin, Dizzy Fingers, Emily ou bien encore My Gypsy Heart, ou Over the Rainbow.

Une interview de Jérôme réalisé par Mac Dan: C'est là